Michel Gosselin a connu l’époque où tout était manuscrit et la marchandise n’était pas conteneurisée. L’entreposage des différents cargos se faisait alors dans les hangars, ce qui rendait le travail de retrouver un lot particulier beaucoup plus difficile. Avec le temps, de plus en plus de marchandises ont été conteneurisées, le processus d’imports et d’exports s’est informatisé, les équipements ont évolué et le travail du vérificateur a changé.
Aujourd’hui, le vérificateur doit être en mesure de retracer toutes les marchandises sur un terminal, il doit mettre à jour l’emplacement des conteneurs sur le quai, savoir lesquels quittent par train et doit vérifier les conteneurs qui entrent et qui sortent d’un terminal à la barrière de sécurité.
Suivant une carrière de 28 ans à titre de vérificateur à temps plein, Michel Gosselin a pris sa retraite avec fierté et le sentiment d’avoir contribué à l’économie québécoise et canadienne.